SlowalieFaites-moi des chandelles jusque dans le milieu du ciel2024-02-13T08:23:56+01:00All Rights Reserved blogSpiritHautetforthttp://slowalie.hautetfort.com/AUTONOMIA LEHEN URRATSAhttp://slowalie.hautetfort.com/about.htmlà mon TTirritt à moi que j'aitag:slowalie.hautetfort.com,2010-12-18:30321012010-12-18T14:03:45+01:002010-12-18T12:56:00+01:00 Alors là j'ai pas fait fort, mais pas fort du tout ! Je t'explique en...
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><img id="media-2803843" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://slowalie.hautetfort.com/media/00/02/2359950378.jpg" alt="Hiruburu.jpg" />Alors là j'ai pas fait fort, mais pas fort du tout !</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je t'explique en deux mots :</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Vois-tu en fin d'année, les salariés du cinéma à côté de chez moi nous avons une prime, sous forme de bons d'achats util- isables dans divers magasins. Et c'est donc le cœur léger et le pas décidé que j'arpentais hier les rues de Bayonne à la re- cherche d'un petit quelque chose qui ferait plaisir aux gens qui me sont chers. Tous les ans, à la même époque, je termine par Elkar (qui prend mes bons d'achats) et je finis de les dépenser en un geste auguste de celle qui ne compte pas parce qu'elle aime. Je suis passée en premier au rayon cédés, car pour mon mamour de Xan, il était évident que je lui offrirais <a href="http://www.facebook.com/pages/KALAKAN-basque-trad-trio/109467915747679?v=wall&filter=1" target="_blank"><strong>Kalakan</strong></a>. Comme je voulais être sûre de l'avoir, des fois que telle une nuée de sauterelles de noël, les bonnes gens de Bayonne se soient tous jetés dessus avant moi, je l'ai donc pris de suite, je l'ai bien serré contre mon cœur, heureuse de ce choix, de mon bon goût, et avec la certitude de faire plaisir à l'homme que j'aime. Puis j'ai continué à déambuler dans les rayons, à la recherche d'inspiration...</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">J'étais assez contente de moi en sortant. J'avais mené mes petites affaires rondement. Et dès que je suis rentrée à la maison, j'ai offert le cédé à Mamour tout de suite. (Nous on s'en fiche un peu de Noël, des dates, des conventions, et puis les huitres et le foie gras, c'est bon le reste de l'année aussi !)</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Eh ben, c'était pas malin, mais alors pas du tout ! Parce que dès la première écoute, j'ai tout regretté mes bons d'achat bêtement dépensés en parfum sucré pour ma mère, en babioles clinquantes pour mes nièces, en dévédé compilé pour mon frère et autres superflus pour le reste de la famille. Une évidence s'est imposée à moi : un seul cadeau pour cette année, pour l'an prochain et la décennie à venir, pour les petits et les grands, pour Noël, pour Pâques ou pour la Trinité, c'est Kalakan bien sûr ! Il y a des évidences... Tout le monde doit l'avoir, le connaître par cœur, c'est UN indispensable ! Si je l'avais acheté avant... il y a des évidences... j'aurais inondé ma famille de ce joli Hiruburu qu'il faut écouter dans toutes les maisons pour bien faire partager tout ce bonheur. Il me fait frissonner ou danser, même dans ma salle de bains (qui n'est pourtant pas grande). Je l'écoute en boucle, tiens d'ailleurs, tu ne le vois pas mais je viens de me lever pour le remettre encore une fois. Ah cette belle énergie dans ma maison depuis que <a href="http://www.myspace.com/kalakankalakan" target="_blank"><strong>Kalakan</strong></a> y est entré ! Et puis d'abord le cédé il est à moi pour la vie, maintenant ! Je le prête à Mamour quand il veut, mais il est à moi et puis c'est tout !</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Mais nous avons une chance de nous rattraper, puisque Mamour a aussi des bons d'achats, qu'il n'a pas commencé à faire ses cadeaux, que sa famille est plus grande que la mienne, et que j'ai investi dans un grand panier, spécial courses de Noël. Alors j'espère qu'Elkar est bien approvisionné, parce que cette semaine, on va faire le buzz Mamour et moi. On va demander si <a href="http://barnekaldetik.blogspot.com/" target="_blank"><strong>Kalakan</strong></a> peut s'acheter aussi au kilo...</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Milesker à vous trois pour ce bonheur musical.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Un petit reproche peut-être, il n'est pas un petit peu trop court ce cédé ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Bises enthousiastes sur fond de flutio.</p><p style="text-align: center;"><a title="cliquer pour commander le cédé" href="http://www.ztkdiskak.com/epages/202361.sf/fr_FR/?ObjectPath=/Shops/202361/Products/KML2123" target="_blank"><img id="media-2803902" style="margin: 0.7em 0;" src="http://slowalie.hautetfort.com/media/02/01/1256398912.jpg" alt="cédé Kalakan.jpg" /></a></p>
AUTONOMIA LEHEN URRATSAhttp://slowalie.hautetfort.com/about.htmlGoods vibrationstag:slowalie.hautetfort.com,2009-02-14:20501132009-02-15T12:58:09+01:002009-02-15T00:05:00+01:00 Un par page c'est un minimum pour du bonheur.
<p>Un par page c'est un minimum pour du bonheur.</p> <p> </p> <p></p>
AUTONOMIA LEHEN URRATSAhttp://slowalie.hautetfort.com/about.htmlEn-avant de poubelletag:slowalie.hautetfort.com,2009-02-14:20495322009-02-14T13:10:46+01:002009-02-14T12:58:00+01:00 Allez, c'est parti ! La grande saison de rugby du nord, de chez nous quoi,...
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><img src="http://slowalie.hautetfort.com/media/01/02/1708958185.jpg" id="media-1579818" alt="poubelle glamour.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.2em 0;" name="media-1579818" />Allez, c'est parti ! La grande saison de rugby du nord, de chez nous quoi, a commencé. Samedi dernier, vers les 18 heures, le coup d'envoi du tournoi des six nations a été donné pour l'Irlande et la France. Attention, là ce sont les meilleurs qui jouent, les balèzes, les costauds Lulu, ceux que l'on voit dans la télé dite publique et sur les calendriers des cabines de camioneuses. Moi j'étais sur le pont depuis bien longtemps, à mon travail je me faisais des statistiques pour savoir si la fréquentation allait baisser au cinéma à côté de chez moi pour cause de match, bien sûr. Je suis passée devant le bureau, dedans il y a des ordinateurs avec des collègues devant, tout le temps, ils sont devant alors, forcément, je me disais qu'ils regardaient les résultats, mes collègues... Mais non, ils s'en foutent du rugby, les jeunes du cinéma d'à côté de chez moi, plus que de leur première bobine. Alors, avec de grands gestes, et des phrases longues comme un fleuve mais en moins tranquilles, je me suis enthousiasmée, incitant le plus jeune de mes collègues à se connecter pour un voyage vers le pays de l'Ovalie. Au gré des mises à jour de la connexion, je filais telle une flèche vers le bureau pour lui demander où qu'ils en étaient nos petits gars. Mes clients gentils qui me connaissent savent que j'aime le rugby et ils ne sont plus étonnés de mes allers venues. Je reviens toujours avec quelques informations que nous commentons ensemble. Mais le travail c'est le travail, et à certaines heures précises, il y a des tâches qui m'incombent, comme par exemple, avant 19 heures, sortir les poubelles pour mes amis éboueurs. C'est l'heure à laquelle ils passent avec une exactitude digne d'un <a target="_blank" href="http://leplebeienbleu.hautetfort.com/archive/2009/02/08/alerte-a-la-poubelle.html">authentique service publique</a>. Je ne manque jamais le rendez-vous, et c'est avec la satisfaction du devoir accompli que quotidiennement, j'aligne au coin de la rue mes jolies poubelles couleur all black. Mais là, pour cause d'extrême concentration rugbystique, j'étais un petit peu à la bourre quand je les ai entendus arriver et j'ai du courir pour ne pas manquer mon rendez-vous. Seulement voilà, nous sommes en hiver, il fait nuit et il pleut, ici comme en Irlande. Et puis, il faut bien le dire, j'ai un peu trop tendance à m'identifier aux autres, surtout en matière de rugby. Donc, des poubelles plein les bras je me précipitais vers les éboueurs en pensant à <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Brian_O%27Driscoll">O' Driscoll</a> qui venait d'en faire de même vers sa terre promise. Seulement, il n'y a pas de trottoir sur les terrains de rugby, mais dans les rues de ma bonne ville de Bayonne, si... Et je me suis donc étalée lamentablement sur les sacs-poubelles, en plein dessus, sur le bord du trottoir et à deux mètres des éboueurs venant à ma rencontre. L'en-avant bête qui arrive même aux meilleurs. La maladresse du héros fait lever les yeux au ciel aux foules de tous les stades du mondes . Je me sentais ridicule d'échouer si près du but, alors que j'avais prévu un joli drop, direct dans la benne. Le monsieur avec son joli gilet vert qui s'est approché de moi pour m'aider à me relever, devait bien rigoler en son for intérieur tandis que son collègue, du haut de sa cabine s'exclamait : - « Inutile de courir, puisqu'on repasse à 21 heures ! ». « Oui, mais à cette heure le match sera fini ! » que j'ai pensé très fort en me frottant le genou...</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Heureusement que je ne me suis fait mal nulle part, je ne me vois pas expliquer à la Sécu comment je me serais cassée une jambe sur mon lieu de travail à cause d'un en-avant de poubelle. Pourtant ma mère me l'a souvent dit : - « On ne joue pas avec la nourriture ! » C'est vrai maman, encore une fois tu as raison, on ne joue pas avec la nourriture, ni avec ses restes. Aujourd'hui, j'attendrai donc prudemment 21 heures pour faire avec ma poubelle une magnifique chandelle jusqu'au milieu du ciel, le match France-Ecosse sera fini depuis longtemps.</p>
AUTONOMIA LEHEN URRATSAhttp://slowalie.hautetfort.com/about.htmlC'est pas banal !tag:slowalie.hautetfort.com,2009-02-06:20360332009-02-06T22:22:00+01:002009-02-06T22:15:00+01:00 Ben dis-donc, c'est quand même pas banal le cinéma ! Hier Mamour et moi...
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><img src="http://slowalie.hautetfort.com/media/02/01/1579057668.jpg" id="media-1563981" alt="vampires.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 0.7em 0.2em 0;" name="media-1563981" />Ben dis-donc, c'est quand même pas banal le cinéma ! Hier Mamour et moi sommes allés voir <a target="_blank" href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=138365.html">Morse</a>, un film suédois de Tomas Alfredson. Ça ne vous dit peut-être pas grand chose, le cinéma suédois, ni les regards qui en disent plus long que les discours, ni les films de vampire... Eh bien, il est temps de revoir votre jugement, parce que c'est drôlement bien, Morse. C'est un film de genre revisité. Le vampire ne cache pas son visage derrière une grande cape noire avant de fondre sur ses victimes pour les amener dans un grand lit à baldaquin, les séduire et les rendre vampire eux-mêmes dans de voluptueuses torpeurs languissantes et sanguinolentes. Il n'a pas de canines qui dépassent et qui font que l'on se méfie. Non, ici le vampire il est joli comme tout, tout fin, tout léger, pas méchant pour un sou. Le vampire est une jeune fille de 12 ans, avec un grand regard profond et doux. Et ça, c'est pas banal, vous en conviendrez ! Sur fond d'amitié juvénile, l'histoire se déroule dans les frimas et les longues nuits d'hivers suédois. Ils sont comme nous les Suédois, à part qu'ils ont des vampires dans leurs HLM, à côté de vrais gens qui travaillent et qui vont au bistrot en fin de journée pour se détendre. Leurs collèges ressemblent aux nôtres et les djeunes sont les mêmes. Un peu bête pour certains, seuls pour d'autres, et vampires pour les derniers. Tout comme dans la vraie vie, quoi ! Et comme il faut bien manger, se nourrir pour vivre, alors, la jolie vampire, elle attaque les gens. Elle pourrait aller voler du sang dans les hôpitaux de la ville, mais ça ne lui conviendrait pas la pauvrette, elle a besoin du sang frais de ses voisins pour se régénérer. C'est quand même pas de sa faute si elle ne peut rien avaler d'autre sous peine de vomissement ! Donc, elle est plutôt sympa la petite et ça, dans un film de vampire, c'est pas banal non plus !</p> <div style="text-align: left"></div> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Moi je l'ai toujours dit, j'adore les araignées, les fantômes, les sorcières et leurs chats noirs et, depuis hier soir, les vampires. Je n'irais pas jusqu'à en adopter une (non, faut quand même pas déconner !) : les jeunes, même vampires, ils sont pas faciles à 12 ans. Alors, par précaution, le soir en rentrant de mon travail du cinéma à côté de chez moi, je mettrai une grande écharpe bien épaisse, piquée de gousses d'ail, pour protéger mon petit cou gracile, on ne sait jamais.</p>
AUTONOMIA LEHEN URRATSAhttp://slowalie.hautetfort.com/about.htmlA la fin, le héros il est morttag:slowalie.hautetfort.com,2009-01-31:20241722009-01-31T12:08:38+01:002009-01-31T12:08:38+01:00 « Vous êtes très en retard monsieur, vous avez manqué les 10 premières...
<p style="margin-bottom: 0cm;">« Vous êtes très en retard monsieur, vous avez manqué les 10 premières minutes du <a href="http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=701637.html">Che de Soderbergh</a> ! »</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">« Ce n'est pas grave, je connais la fin ! »</p>
AUTONOMIA LEHEN URRATSAhttp://slowalie.hautetfort.com/about.htmlTant qu'il fait noir, on reste dehors !tag:slowalie.hautetfort.com,2009-01-21:20076962009-01-21T17:49:28+01:002009-01-21T17:35:00+01:00 Mais qu'est-ce qu'ils ont tous aujourd'hui ? Je suis à l'autre cinéma...
<div style="text-align: justify;"><img src="http://slowalie.hautetfort.com/media/00/00/136004394.jpg" id="media-1527290" alt="moutons de panurge.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Mais qu'est-ce qu'ils ont tous aujourd'hui ?</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je suis à l'autre cinéma à côté de chez moi, sagement installée derrière la caisse, un œil sur tout et tout le monde. Et ce monde en question est pressé, pressé de rentrer dans la salle de cinéma, pressé de se mettre au chaud, bien serrés les uns contre les autres. Pressés d'oublier la morosité ambiante, les spectateurs ont besoin de rêver et ça je peux le comprendre. Mais, franchement, ça ne sert à rien de s'agglutiner devant la porte de la salle vingt minutes avant le début de la séance ! Et il suffit qu'une seule personne se mette en pôle position pour que tout le monde suive ! Monsieur Panurge, je ne vous remercie pas ! Me voici donc obligée d'intervenir :</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- «Mesdames, messieurs, la séance précédente n'est pas terminée, je vais vous demander de laisser sortir les spectateurs qui sont dans la salle, en reculant un petit peu, merci ! »</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Personne ne bouge. En fait, je n'ai aucune autorité naturelle, c'est là mon drame. La séance approche de son terme. Une première spectatrice sort, surprise de tomber sur un mur humain, elle joue des coudes pour rejoindre les toilettes. Je re-tente une intervention :</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- «Ne vous inquiétez pas, je vous ouvrirai les portes et je vous dirai quand vous pourrez rentrer. De toutes façons, il fait encore noir dans la salle.»</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Deux, trois personnes se tournent vers moi. Visiblement, je dérange leur impatience, c'est certain. Moi avec un grand sourire :</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- «Je suis désolée, mais le générique est un peu long, il faut attendre encore ! »</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Trente secondes plus tard, le monsieur en pôle position se tourne vers moi.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- «On peut rentrer maintenant, il n'y a plus personne qui sort ! »</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il faut que je m'affirme ! Il faut que je m'affirme ! Il faut que je...</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- «Non monsieur, vous ne pouvez pas rentrer, le générique n'est pas fini, la salle est dans le noir, vous êtes tous agglutinés et vous allez vous bousculer en entrant. Vous risquez de faire tomber une vieille dame qui va se casser le col du fémur, je vais être obligée d'appeler les pompiers, cela retardera tellement la séance que nous devrons donc l'annuler, et peut-être même la suivante, de toutes façons vous ne pourrez plus voir votre film. Sans compter qu'il faudra annuler tous vos billets, vous rembourser, je vous dis pas la galère, sans nul doute le CNC va me tomber sur le paletot, je vais pour le moins avoir un blâme, et un sévère. Et comble de malchance, la vieille dame va porter plainte, il y aura une enquête, nous serons donc obligés de fermer l'autre cinéma à côté de chez moi et je vais me retrouver au chômage C'est pourquoi, monsieur, vous ne pouvez pas ENCORE rentrer dans la salle ! »</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">…Silence pesant, les anges sont encore dans la salle. Un petit coup d'oeil rapide sur l'écran de contrôle m'indique que le film se termine enfin, que la lumière tant attendue et qui fait tant défaut à certains est revenue. Je me lève et franchis la foule qui regarde ailleurs. J'ouvre les portes, je vérifie que plus personne n'est dans la salle... justement, il reste une petite dame qui peine à remettre sa veste. Elle fait au plus vite et au mieux. Je lui laisse tout le temps qui lui faut et quand enfin elle sort, une haie d'honneur s'est formée pour la laisser passer. Avec mon plus beau sourire, je m'efface et souhaite une tonitruante bonne séance à tout le monde. Ils sont tous rentrés à petits pas, en regardant bien où ils mettaient les pieds.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Non mais !</p>
AUTONOMIA LEHEN URRATSAhttp://slowalie.hautetfort.com/about.htmlMadeleinetag:slowalie.hautetfort.com,2009-01-20:20059832009-01-20T23:18:02+01:002009-01-20T11:33:00+01:00 Encore un après-midi long, morose et sans saveur qui s'annonce, un de...
<p><img src="http://slowalie.hautetfort.com/media/02/00/955525102.jpg" id="media-1526064" alt="horloge.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.2em 0;" /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Encore un après-midi long, morose et sans saveur qui s'annonce, un de plus, une belle journée ensoleillée qui fait fuir au plus loin les spectateurs en manque de lumière. C'est ce que je me disais, vendredi dernier, en regardant l'heure à l'horloge du cinéma près de chez moi. Seul, un couple d'amoureux se dévorait du regard en buvant un café sur fond de musique douce, je n'existais pas pour eux, ils étaient seuls au monde, et c'est bien normal quand on est amoureux. Pour faire passer le temps, je lisais l'heure en basque, c'était mon cours de la veille, et toutes les deux minutes, je répétais : hiruak eta laurden, hiruak eta hogoi ta zazpi dira <b>(1)</b>. Dire l'heure en basque c'est déjà faire passer le temps. J'en étais là de mon travail harassant quand est apparue, entre la pendule et moi, une mamie tout sourire. S'appuyant à peine sur une canne, elle est arrivée comme la reine mère dans son palais. Aussitôt Elle m'a commandé un café, la mamie, et l'a payé. Mon travail m'a pris deux minutes de plus : hiruak eta hogoi ta bederatzi dira <b>(2)</b>. Elle est restée debout au comptoir pour boire en deux trois gorgées son petit noir. Les amoureux ne l'avaient même pas vue rentrer, tout occupés qu'ils étaient à se regarder l'un l'autre. Il faut dire que c'était une petite mamie, fine, menue et qui prenait peu de place en bout de comptoir. D'un petit geste elle m'a appelée pour demander :</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- «Vous avez, ici, un endroit où l'on peut fumer ? Un petit local ou un bureau vide ?»</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">- «Mais non madame, c'est interdit de fumer à l'intérieur d'un lieu publique. Il faut sortir pour fumer !»</p>