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lundi, 28 juillet 2008

La Soledad

la soledad.jpgLa saison cinématographique se termine, les vrais cinéphiles qui se moquent du soleil ou de la pluie ont vu tous les films proposés par le cinéma à côté de chez moi. Ils ne viennent plus et si l’on fait 30 spectateurs dans la journée, on est content. Il reste toutefois quelques perles d’été, qui sont là comme un feu d’artifice de fin de saison et qu’il faut voir. Je ne sais pas moi, par exemple après l’apéro, ou avant la plage, vous trouverez bien un petit créneau de deux heures et dix minutes pour aller voir le magnifique film espagnol : La soledad (Eh oui, encore un film espagnol, !). Ils sont prolixes à Madrid ou dans le Léon, je n’aime pas tout chez eux, inventeurs du garrot et de la corrida, je n’aime pas leurs rapports à la mort et à la torture mais j’aime leur cinéma, jeune, original, décalé. Les Espagnols poursuivent leur petit bonhomme de chemin dans le septième art où ils ont littéralement explosé avec un grand réalisateur comme l’ami Pedro, précurseur de la movida, avec Javier Bardem un des meilleurs acteurs au monde, à la fois complet et sobre dans un jeu toujours juste. Et voila que maintenant Jaime Rosales nous pond un petit bijou ciselé tout en finesse. Il a bossé le bougre et ça se voit, partageant son écran en deux pour nous rendre voyeurs, intimes de ces deux familles que l’on découvre comme si c’étaient les nôtres ou celles de nos amis, mais cela ne dérange pas, on les suit et très vite on les aime avec leurs faiblesses et leurs douleurs. C’est la vie de tous les jours filmée avec force et simplicité, un film qui ne lâche pas le cœur ni l’esprit, il fait partie de nous comme une évidence qui resurgirait après un long sommeil. Il déroute aussi avec des plans qui surlignent le quotidien. Il y a des drames, des larmes et des sourires, des engueulades en famille, et cela pourrait durer des heures sans nous lasser. Alors bravo au cinéma espagnol et surtout à la fière Catalogne qui nous a donné monsieur Rosales. Je vais vous suivre monsieur car j’aime ce que vous faîtes, j’aime votre sensibilité, vous avez du cœur et de la force. Vous avez su élargir mon univers cinématographique et je vais, grâce à vous, passer de bonnes vacances même si je ne vais pas sur la costa de Maresme.

Commentaires

Vacances, vacances, c'est un mot qui sonne bien.

Écrit par : Prax | mardi, 29 juillet 2008

Il sonnera pour moi ce soir, à 22H

Écrit par : slowalie | mardi, 29 juillet 2008

Les commentaires sont fermés.