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samedi, 14 février 2009

En-avant de poubelle

poubelle glamour.jpgAllez, c'est parti ! La grande saison de rugby du nord, de chez nous quoi, a commencé. Samedi dernier, vers les 18 heures, le coup d'envoi du tournoi des six nations a été donné pour l'Irlande et la France. Attention, là ce sont les meilleurs qui jouent, les balèzes, les costauds Lulu, ceux que l'on voit dans la télé dite publique et sur les calendriers des cabines de camioneuses. Moi j'étais sur le pont depuis bien longtemps, à mon travail je me faisais des statistiques pour savoir si la fréquentation allait baisser au cinéma à côté de chez moi pour cause de match, bien sûr. Je suis passée devant le bureau, dedans il y a des ordinateurs avec des collègues devant, tout le temps, ils sont devant alors, forcément, je me disais qu'ils regardaient les résultats, mes collègues... Mais non, ils s'en foutent du rugby, les jeunes du cinéma d'à côté de chez moi, plus que de leur première bobine. Alors, avec de grands gestes, et des phrases longues comme un fleuve mais en moins tranquilles, je me suis enthousiasmée, incitant le plus jeune de mes collègues à se connecter pour un voyage vers le pays de l'Ovalie. Au gré des mises à jour de la connexion, je filais telle une flèche vers le bureau pour lui demander où qu'ils en étaient nos petits gars. Mes clients gentils qui me connaissent savent que j'aime le rugby et ils ne sont plus étonnés de mes allers venues. Je reviens toujours avec quelques informations que nous commentons ensemble. Mais le travail c'est le travail, et à certaines heures précises, il y a des tâches qui m'incombent, comme par exemple, avant 19 heures, sortir les poubelles pour mes amis éboueurs. C'est l'heure à laquelle ils passent avec une exactitude digne d'un authentique service publique. Je ne manque jamais le rendez-vous, et c'est avec la satisfaction du devoir accompli que quotidiennement, j'aligne au coin de la rue mes jolies poubelles couleur all black. Mais là, pour cause d'extrême concentration rugbystique, j'étais un petit peu à la bourre quand je les ai entendus arriver et j'ai du courir pour ne pas manquer mon rendez-vous. Seulement voilà, nous sommes en hiver, il fait nuit et il pleut, ici comme en Irlande. Et puis, il faut bien le dire, j'ai un peu trop tendance à m'identifier aux autres, surtout en matière de rugby. Donc, des poubelles plein les bras je me précipitais vers les éboueurs en pensant à O' Driscoll qui venait d'en faire de même vers sa terre promise. Seulement, il n'y a pas de trottoir sur les terrains de rugby, mais dans les rues de ma bonne ville de Bayonne, si... Et je me suis donc étalée lamentablement sur les sacs-poubelles, en plein dessus, sur le bord du trottoir et à deux mètres des éboueurs venant à ma rencontre. L'en-avant bête qui arrive même aux meilleurs. La maladresse du héros fait lever les yeux au ciel aux foules de tous les stades du mondes . Je me sentais ridicule d'échouer si près du but, alors que j'avais prévu un joli drop, direct dans la benne. Le monsieur avec son joli gilet vert qui s'est approché de moi pour m'aider à me relever, devait bien rigoler en son for intérieur tandis que son collègue, du haut de sa cabine s'exclamait : - « Inutile de courir, puisqu'on repasse à 21 heures ! ». « Oui, mais à cette heure le match sera fini ! » que j'ai pensé très fort en me frottant le genou...

Heureusement que je ne me suis fait mal nulle part, je ne me vois pas expliquer à la Sécu comment je me serais cassée une jambe sur mon lieu de travail à cause d'un en-avant de poubelle. Pourtant ma mère me l'a souvent dit : - « On ne joue pas avec la nourriture ! » C'est vrai maman, encore une fois tu as raison, on ne joue pas avec la nourriture, ni avec ses restes. Aujourd'hui, j'attendrai donc prudemment 21 heures pour faire avec ma poubelle une magnifique chandelle jusqu'au milieu du ciel, le match France-Ecosse sera fini depuis longtemps.

12:58 Publié dans Ovalie | Lien permanent | Commentaires (3)

dimanche, 07 septembre 2008

attaché et tout nu !

Pourquoi il est attaché aux grilles, le monsieur ? Il a l’air d’avoir mal, le monsieur. J’espère qu’il ne va pas subir des tortures. Je crois lire là en haut à droite, qu’il est de Bayonne, le monsieur ; j’espère qu’il n’est pas dans les arènes et qu’il ne recevra aucune banderille, aucun coup d’épée. Il est Basque, le monsieur ? Il n’a pourtant pas l’air d’être dans un commissariat espagnol. On ne voit pas bien sur la photo, mais j’espère qu’il a gardé son anatomie entière, le monsieur. Il a l’air inquiet comme s’il regardait arriver une grosse pince castratrice. Il transpire, le monsieur, il a peur. Il a fait quoi pour en arriver là ? Nu, menotté, isolé et inquiet, lançons une pétition, une campagne de libération… Ah, on me dit dans mon oreillette qu’il s’agit d’un rugbyman. Ben dis donc, ça a drôlement changé dans les stades… Peut-être  il est puni parce qu’il a fait un en-avant ou donné un coup de boule, ou plus grave encore, car pour être attaché comme ça, tout seul, c’est quand même pire qu’un carton rouge ! On me dit encore dans mon oreillette qu’il n’a pas été bon, le monsieur, je sais que l’on est dans une société où l’on ne rigole pas et qu’il faut être le premier, le meilleur en tout, mais quand même, un peu d’humanité que diable ! Je ne peux quand même pas en arriver à lancer une campagne de boycott anti-rugby, non ça ce n’est pas possible ! Allez, libérez le monsieur ! Laissez-le gambader en Camargue ou en Andalousie, où il veut d’ailleurs. De se dégourdir les jambes, ça ne pourra pas lui faire du mal, au monsieur. Et si ses pas le mènent jusqu’à Blagnac, peut-être qu’alors il trouvera une terre d’asile, putaing cong !

nu et attaché.jpg

09:00 Publié dans Ovalie | Lien permanent | Commentaires (3)

vendredi, 27 juin 2008

Perpignan, champion en 2009 !

Daniel Carter.jpg

Le meileur joueur de rugby du monde, Daniel Carter sera à Perpi- gnan la saison prochaine, ils en ont de la chance les Catalans !  Je vais prendre mon abonnement à l'Aviron bayonnais pour le voir jouer quand il sera de passage au Pays basque. Ça sera beau un black en rouge et or sur les pelouses vertes de Bayonne. Va falloir pousser, les petits bayonnais, et fort encore, et pousser, et chanter, et encourager, parce qu'il y aura du balèze en face. Je veux voir ça, je veux voir ça ! Et en plus il est beau, non ?

13:48 Publié dans Ovalie | Lien permanent | Commentaires (4)