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vendredi, 27 juin 2008

Perpignan, champion en 2009 !

Daniel Carter.jpg

Le meileur joueur de rugby du monde, Daniel Carter sera à Perpi- gnan la saison prochaine, ils en ont de la chance les Catalans !  Je vais prendre mon abonnement à l'Aviron bayonnais pour le voir jouer quand il sera de passage au Pays basque. Ça sera beau un black en rouge et or sur les pelouses vertes de Bayonne. Va falloir pousser, les petits bayonnais, et fort encore, et pousser, et chanter, et encourager, parce qu'il y aura du balèze en face. Je veux voir ça, je veux voir ça ! Et en plus il est beau, non ?

13:48 Publié dans Ovalie | Lien permanent | Commentaires (4)

jeudi, 26 juin 2008

S.S.T.

Incroyable mais il faut que je vous donne une info. A 7 h du matin, en ce beau mois de juin, il fait plein jour comme à 10 h, comme dans l’après-midi ! Il y a déjà des journalistes qui parlent dans mon poste de radio et qui ne baillent même pas en annonçant des nouvelles qui, si elles sont de la première fraîcheur, n’en sont pas moins aussi déprimantes qu’à midi. Même les chiens du quartier sont réveillés, le chat du voisin aussi et les piafs s’activent dans les arbres : une vraie symphonie matinale ! Tout le monde je vous dis ! Sauf, bien sûr, Cosette. Mais Cosette est une sorte d’édredon avec un tube digestif, toujours dispo sur le lit.

Je le sais qu’il fait jour parce que voila deux jours que je me lève à l’aube pour prendre ma voiture et me joindre aux flots de travailleurs qui sillonnent Bayonne dans tous les sens pour gagner leur pain quotidien plus ou moins à la sueur de leur front. Les camionneurs camionnent tandis que les scooters et les motos déboîtent de partout, ça fait comme une valse avec les voitures qui un coup avancent, un coup s’arrêtent. Les enfants à l’arrière des bus font déjà leurs grimaces de sortie de classe, jamais fatigués pour ça, les gosses. J’ai même vu des suicidaires en vélo, des bétaillères et des piétons au milieu des carrefours…

Donc, moi aussi j’étais dans un flot, avec des allumettes sur les paupières pour me tenir les yeux ouverts, la musique un peu fort. J'avais hyper repéré mon itinéraire pour être sûre de ne pas arriver en retard. Je n’aime pas être en retard, ça me stresse, le retard. Un rendez-vous pour sauver l’humanité toute entière, alors vous pensez bien, qu’il n’était pas question de retard, de report, d’absentéisme ou de toutes autres contrariétés. Je m’étais inscrite pour passer mon brevet de sauveteur (teuse, trice ?) secouriste du travail. C'est dans ma nature, je suis comme ça, toujours dispo pour sauver l'humanité.

Bon voila, c’est fait, je l’ai eu mon brevet et j’en suis fière. J’ai mal partout, j’ai des bleus aux genoux, les abdos contractés, les bras en compote, le dos dévissé, mais je peux me pavaner fièrement dans le quartier avec un petit tonneau accroché autour du cou, (comme ça vous me reconnaîtrez facilement, ça aide). Alors, n’hésitez plus à vous pâmer devant moi car avant d’appeler les beaux pompiers je vous prendrai en charge où que vous soyez, dans la rue ou au ciné.

Une petite chose toutefois, évitez les accidents et les malaises avant 10 h du matin car à cette heure-là je suis encore dans mon lit, un édredon au creu des bras.

cosette fait sa sièste 2 copier.jpg

dimanche, 22 juin 2008

Fête de la musique à Bayonne

Mamour et moi sommes allés faire un tour pour la fête de la musique au centre de notre bonne ville de Bayonne. D’habitude, à Bayonne on sait s'amuser, on sait chanter le verre à la main, danser dans la rue, en suivant les bandas, bref, en général le Bayonnais est un exemple pour l’humanité en matière de fête. C’est bien connu.

Quand nous sommes arrivés, il y avait vraiment beaucoup de monde mais de musique point. Pour expliquer ce silence, une grosse averse rafraîchissante nous a fait penser que les rockers devaient sécher leurs bananes dans les réserves des bars tandis que les reggae-men en faisaient de même avec leurs petites feuilles vertes. Nous avons nos habitudes, nos bars préférés, des endroits où l’on sait que ça bouge. 

Mais là, même ambiance tristounette, rien, pas un txistu, pas une seule guitare... ni même un podcast
Rien, que couic, que dalle… si ce n’est de grandes télés allumées partout pour suivre le match de foot du jour. Lamentable !

Ça nous a tout cassé la belle ambiance qu’on avait dans la tête. Petite soirée, donc, sur laquelle on ne peut trop s’étendre.

Par contre, en rentrant, nous sommes tombés sur ce tag.

consomme encore vas-y.jpg

 

Heureusement, il nous en faut peu pour être heureux.

samedi, 21 juin 2008

Ongi etorri les touristes !

Voilà, la saison commence… ou plutôt elle se termine pour le cinéma à côté de chez moi. C’est l’été et tout le monde se retrouve sur les plages, autour des barbecues, aux terrasses des cafés. Dès qu’il fait beau, les cinémas sont déserts, c’est comme ça, on le sait. A part bien sûr si l’été est pourri. Et un mois de juillet  ici, ce n’est pas toujours ensoleillé. Donc, amis touristes, vous voila prévenus ! Il  ne fait pas forcément beau dans mon pays en été. Bien sûr, je comprends bien que vous soyez frustrés, stressés en arrivant sous les nuages, mais nous, nous vivons plutôt dans une ambiance décontractée (voir ci-dessous le point de vue depuis mon lieu de travail).

vue du travail.jpg

Donc, regardez bien la belle photo pour ressentir le relâchement de vos petits muscles tétanisés… Vous allez mieux ? Alors, maintenant, chers amis du bout du monde, au cinéma d’à côté de chez moi, ne regardez plus votre montre toutes les 20 secondes en vous dandinant sur place, on prévient toujours quand la séance commence. Ne poussez plus nos papis et nos mamies pour entrer les premiers dans la salle. Ne mangez plus debout, vous n’êtes pas dans un drugstore. Ne cherchez pas de distributeur de boissons, le distributeur c’est moi.

Et surtout ne nous dites plus en arrivant au cinéma :

« C’est bien, vous avez aussi les films en sortie nationale comme à Paris »

Ben oui, vous êtes dans un cinéma, un vrai.

« Vous faîtes des prix pour les touristes ? »

A votre avis ? 

« C’est joli chez vous mais vous ne vous ennuyez pas trop l’hiver ? »

 L’hiver il fait beau et la culture basque est très riche.

« Servez-moi un truc à manger, vite fait ! C’est pas grave si je rate le début du film, il fait 2 h 30 ».

Au contraire, c’est très grave ! Il faut choisir dans la vie et là justement, vous risquez de passer les 2 h 30 qui suivent avec des grenouilles dans l’estomac parce que je ne sers jamais à manger deux minutes avant le début de la séance.

« Vous avez du pop corn ? »

Non,  je n’ai que des boîtes de maïs à vous offrir mais c’est ballot j’ai perdu l’ouvre-boîte. 

« C’est très vert le Pays basque, il doit pleuvoir beaucoup ? »

Effectivement, c’est très vert, il pleut beaucoup, surtout l’été, on ne le dira jamais assez !

« Un express fissa, avant que la séance commence ! »

Primo, je ne m’appelle pas Fissa, deusio, ici on ne boit que du café dans des tasses vertes ou du déca dans des tasses blanches, on les déguste tranquillement. On n’aime pas se brûler la langue ! Vous êtes ici pour vous détendre, pour de nouvelles rencontres et, ça tombe bien, nous aussi. Alors no stress please dans le cinéma à côté de chez moi !

Dernière petite chose : N’oubliez pas vos bottes en caoutchouc, on ne sait jamais, c’est pas marrant les pieds mouillés pour une séance de 2 h 30.

Allez, ongi etorri les touristes dans le plus beau cinéma du monde !

jeudi, 19 juin 2008

J'en rajoute une couche

L’extraction d’Abidal* a laissé un goût amer dans la bouche de certains, ça je peux le concevoir mais soyons francs, c’était plutôt mal parti, non ? Bon, ça c’est dit, nous voila tranquilles pour un bon moment. Et c’est tant mieux, cela va laisser plus de place dans la vie des garçons qui avaient programmé tout le mois de juin pour se faire une petite bouée autour de la ceinture, rapport aux bières qu'ils se seraient enfilées les soirs de matchs. Donc ,ils vont ressortir les garçons, ils vont retourner au cinéma par exemple ! C’est qu’elles se sentent un peu seules, les filles, dans les cinémas et les bars sans télé. L’air manque singulièrement  de phéromones et de testostérone, ça rend tout mou ou plutôt toute molle.
Qu’on ne se méprenne pas, je ne parle pas pour moi. Mamour n’aime pas le foot, alors… ! Mais je suis solidaire et je pense aux autres.  Je les vois bien, le regard vague, qui font la queue en jetant des coups d’œil à la Taverne pour voir si y’aurait pas un copain pour boire un coup après le film. Mais non, elles sont bien seules, les filles.
Pour les garçons qui ont à se faire pardonner, je suggère une bonne soirée ciné. Dans la pénombre fraîche et rassurante de la salle, vous pourrez regagner des points…. Et si en plus, vous faites preuve de bon goût en choisissant Eldorado, elles vous fondront dans les bras, vos copines. On parie !?  Pourtant, c’est plutôt un film de garçon, Eldorado. C’est un road-movie. Je suis sûre que ça vous plairait de parcourir tout un plat pays dans une grande voiture américaine, non ? Ah, vous voyez ! Bref, quoi qu’il en soit, je vous assure que vous passerez une bonne soirée.
Et pour les filles qui ont déjà vu le film, pour les célibataires et pour celles qui vivent avec ces irréductibles qui continueront malgré tout à regarder la télé, même si c’est l’été, même si vous êtes à croquer dans votre nouvelle robe, parce que le foot c’est pas fini, à vous toutes je suggère de passer en boucle, le son poussé à fond, ce morceau de musique en cliquant ci-dessous. C’est incroyable ce que ça donne envie de danser devant les télés allumées ! Attention la voix chaude et sensuelle du chanteur peut faire perdre, facile, 300 grammes par écoute. C’est bon pour l’été ça, non ?

 

podcast
fleurs d'été.jpg

*Merci à Jean-Phy pour le jeu de mot à deux balles.

17:37 Publié dans Babillages | Lien permanent | Commentaires (5)