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dimanche, 21 septembre 2008

Mode nuit du patrimoine

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Hier je travaillais, enfin jusqu’à 17 heures seulement car j’avais remplacé une collègue la semaine passée et elle est donc venue me libérer pour le début de soirée. Liberté chérie quoique imprévue, difficile d’organiser un happening comme ça au pied levé dans mon petit appartement ! Heureusement il y a « magic internet » pour nous donner des idées et nous avons jeté, mon amoureux et moi, notre dévolu sur la nuit de patrimoine de Bayonne. C’est que nous avons bon goût à Bayonne. Pour ce genre de manifestation, la municipalité est capable d’organiser des choses fines, raffinées, avec de l’originalité, des belles couleurs et tout et tout… Nous voila donc partis, l’appareil photo dans le sac, pour la découverte de notre patrimoine, riche, ancien et rénové à grands coups de subventions.

Après un bon repas dans un restaurant sympa, nous avons rejoint un des points de rendez-vous de la tournée de la nuit dans les rues de Bayonne. Dans nuit du patrimoine il y a nuit et mon plébéien, l’appareil photo à la main, jouait au grand reporteur nyctalope. Et vas y que je te mitraille les jeunes qui jouaient de la musique, les façades des églises, la foule, tout, il mitraille tout. Le problème c’est qu’il faut, pour faire ressortir les belles couleurs, mettre l’appareil photo en « mode nuit ». C’est bien le « mode nuit », mais il ne faut pas bouger du tout, le mieux c’est d’avoir un trépied pour bien caler l’appareil, sinon c’est flou. Ça peut être joli le flou, mais ça reste flou. Et puis, évidement, impossible de se promener avec un trépied dans la foule, surtout qu’on a en pas acheté de trépied. C’est vrai que c’était joli, les façades illuminées, les textes racontant l’histoire de Bayonne, la musique qui accompagnait les promeneurs. A la fin il y a même eu un petit feu d’artifice au-dessus de l’échauguette. Moi j’aime bien les feux d’artifices, je ne peux m’empêcher de crier : « Vas-y mes impôts locaux, vas-y ! » J’aime bien payer pour les feux d’artifices. Puis nous sommes rentrés, heureux de toutes ces belles couleurs enregistrées dans nos rétines. Quand nous avons chargé les photos sur notre ordinateur, nous étions un peu déçus, car évidement elles étaient comme on s’y attendait, floues comme si nous avions bu des litres de Rioja. Et si j’écris cette petite note, c’est juste pour demander aux grandes instances organisatrices : « Vous ne pourriez pas l’organiser de jour la nuit du patrimoine ? C’est juste à cause du « mode nuit » de notre appareil photo. »

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mardi, 05 août 2008

Les fêtes de Bayonne que j’ai vues : épilogue

lundi, 04 août 2008

Les fêtes de Bayonne que j’ai vues : La fin

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J’avais décidé de conclure cette série de reportages en parlant des saletés qui ont envahi notre bonne ville durant ces fêtes, mais force est de reconnaître que des efforts ont été faits et donc pour une fois, je ne vais pas trop râler, mais plutôt encourager quelques initiatives plutôt heureuses.

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Les fêtes de Bayonne que j’ai vues : Les antis

Puisque à ce jour et à cette heure, aucun média n’a encore relayé l’info, je me dois de faire un reportage sur la manif des anti-corridas à laquelle j’ai participée samedi après-midi.

Nous nous étions donnés rendez-vous devant l’entrée principale de l’abattoir… euh pardon, des arènes de Bayonne, pour manifester notre opposition à ces pratiques barbares d’un autre temps.

Les manifestants se devaient d’être pacifistes, silencieux, dignes, comme les condamnés devant un peloton d’exécution. Nous étions une bonne centaine à faire face aux milliers d’assoiffés de sang et de douleurs qui nous insultaient copieusement derrière des CRS neutres comme des Suisses. Le mot d’ordre était de ne pas répondre aux provocations, je serrais donc les dents en observant et écoutant les « afficionadorateurs » de la mort.

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samedi, 02 août 2008

Les fêtes de Bayonne que j’ai vues : Les travailleurs

Il ne faut pas croire que pendant les fêtes, tout le monde est de repos, en vacances à déambuler dans les rues à la recherche du bonheur et des paradis artificiels. Il y a forcément des gens qui s’activent qui triment dans des conditions rendues plus difficiles par la foule, la promixité, les dégradations de toutes sortes, l’état d’alcoolémie de beaucoup. Ils méritent tous une super prime, des vacances, et pour le moins le respect de tous. Il y a les pros, les bénévoles, ceux qui bossent quand tout le monde dort, mange ou chante. Ce petit reportage est un hommage à tous ces anonymes du travail quand les autres s’amusent.

En premier et c'est normal les effaceurs de nos merdes, jamais considérés, parce qu'on méprise les gens qui nettoient.

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